Pas de monstre. Pas d’opposition entre les bons et les méchants. Pas de couple qui se forme entre les membres de l’équipage. Personne n’embarque clandestinement une arme à feu à bord. Le Passager n°4 (Stowaway en vo) profite d’un scénario crédible, qui progresse à vitesse humaine. Une histoire qui s’en tient à une unique intrigue. Des scènes qui desservent uniquement l’histoire. Des personnages qui ne sont ni des super-héros du bricolage, ni d’anciens membres des Marines. Une production qui nous transporte au plus près d’une expérience astronautique. On n’observe pas les personnages, on les accompagne à travers les différents modules du vaisseau. Une réalisation qui met en avant les détails de l’apesanteur et le temps qui s’écoule. Jamais dans la lenteur de 2001, l’Odyssée de l’espace, ni dans l’angoisse de Alien, le huitième passager, on a droit à une démonstration qui prend le contrôle de notre rythme cardiaque.
Voilà ce qu’on a attendu depuis longtemps d’une science fiction spatiale. Apparemment, il faut un budget limité pour réussir l’excellence.