Zack Snyder's Justice League
Photo: DC Comics, Zack Snyder’s Justice League.

Je suis venu à bout des 4 heures et 2 minutes de Zack Snyder’s Justice League. J’ai, par contre, dû m’y prendre à deux fois. La faute à Superman.

Je n’ai ni particulièrement aimé, ni particulièrement détesté la version cinéma de Justice League. Je me suis donc lancé dans le visionnement de cette version director’s cut dans la simple optique de découvrir un autre film. L’idée de se poser et se concentrer pendant 242 minutes devant une histoire dont tu connais déjà les grandes lignes n’est clairement pas très attrayante. Mais il faut l’avouer, le courage en vaut la chandelle. Le réalisalisation consacre plus de temps à l’introduction des personnages. Les éclosions successives des cubes sont certes redondantes, cela évite au moins cette sensation qu’on a souvent de scènes rapidement expédiées par contrainte de temps. Ici, on a le temps d’admirer, d’apprécier et de comprendre.

On a également droit à des effets spéciaux de grandes classes. Quoique je suis déçu de n’avoir droit à un Flash qui se déplace réellement à pleine vitesse, au lieu de l’abus de slow motion choisi par le réalisateur.

Cette réédition se dirigeait pour être riche et divertissante. Elle l’était jusqu’à l’intervention de … Superman. Le personnage est détestable à souhait et ses scènes donnent à chaque fois la hâte que ça se termine.

Mais Superman, c’est surtout la réduction de 4 personnages charismatiques, en l’occurrence Batman, Wonder Woman, Flash et Aquaman (Cyborg ne l’est pas mais on s’en fout), à de simples faire-valoir. Au-delà de la volonté d’illustrer la puissance de l’Homme d’acier, l’histoire et les caractéristiques du personnages sont dysfonctionnels et désuets. De quoi laisser un arrière-goût très désagréable après des préliminaires consistants et accomplis.

Vivement qu’un autre scénariste renvoie sous terre le héros à la mèche brune pour le bien du DC Extended Universe.

Spoiler : aucune chance.